Pokémon Écarlate revient avec un DLC en 2 parties. Si le jeu d’origine souffrait de gros bugs à sa sortie, cette fois, ce DLC est beaucoup plus soigné. Voici venir un vent de fraîcheur pour Pokémon.

Le Professeur Jacq vous convie dans le hall de l’Académie Orange. Là-bas, vous rencontrez Bria, qui vous informe qu’elle enseigne à l’Académie Myrtille, dans la région de Septentria. C’est elle qui vous escortera jusque là-bas en compagnie de quelques élèves élus lors de la sélection. Un Festival y a lieu en l’honneur des Adoramis, des Pokémon qui auraient prétendument sauvé le village il y a très longtemps…

Moins de bugs

Le gros point fort de ce DLC réside dans la diminution de ses bugs. L’an dernier, j’ai pâti de bugs très astreignants dans le jeu initial. Et j’ai pu constater qu’il y en a davantage dans Écarlate que dans Violet. Très préjudiciable lors d’une aventure Pokémon qui se veut fluide et immersive.

Cette fois, j’en ai certes rencontré plusieurs (me retrouver bloquée contre un rocher, Félicanis complètement saccadé à proximité…), mais beaucoup moins en comparaison. Je souligne que le DLC se focalise sur les personnages de Groseille et Kassis. Assez drôle, car l’intérieur des cheveux de Groseille est rouge et celui de Kassis violet… Comme les fruits ! Bien que cassis s’écrive avec un c et non un k. De quoi coller avec les teintes des jeux Écarlate et Violet.

Je reprochais dans mon test précédent le manque d’implication des personnages. Grâce à ce DLC, Kassis et Groseille sont mis en avant, ce qui induit plus de profondeur. J’ai bien aimé découvrir ces deux personnages, leur relation de frère et sœur parfois tumultueuse, mais toujours bienveillante dans le fond. L’histoire d’Ogerpon m’a plu. La cinématique était jolie et j’ai apprécié l’idée que lui et son maître soient si repoussants que les gens du village les ont chassés. Un fabricant de masques les a pris en pitié et leur en a offert plusieurs afin qu’ils se fondent aisément parmi la masse. Mais leurs masques étaient si beaux qu’ils ont suscité la convoitise de trois Pokémon. Ils s’en emparèrent par la force. Ogerpon ne put en sauver qu’un seul sur les quatre. On devine à mi-mot que le maître d’Ogerpon est mort durant cette lutte en les repoussant. J’ai trouvé ça bien triste et un peu plus mature que les derniers scénarios proposés.

Un peu de résistance !

Autre bon point : la résistance des Adoramis et d’Ogerpon durant les confrontations ! Un peu de résistance, ça fait du bien ! J’ai bien aimé les découvrir sous cet angle, même si j’aurais préféré que les 3 Adoramis soient capturables au terme du combat.

 Le DLC apporte des nouveautés telles que des vêtements et poses pour les selfies. La perche à selfies est désormais disponible pour prendre des photos de plus loin. Les Pokémon réagissent lors des pique-niques lorsque la musique change.

Les tout nouveaux Pokémon légendaires sont les suivants : Ogerpon, Fortuisima, Favianos et Félicanis. Les trois autres sont : Pomdramour et Polthageist qui évolue en Théffroyable. Théffroyable amène une stratégie intéressante grâce à son talent signature Aux Petits Soins qui rend ¼ de vie à son allié lorsqu’il est déployé sur le terrain. De bonnes idées en perspective lors des Combats Duo.

J’ai bien aimé les décors du Festival et l’idée qu’il faille chercher Kassis parmi la foule masquée. Il faut repérer les yukatas jaunes pour le trouver plus facilement. L’ambiance était sympathique, j’aurais aimé davantage d’activités ! Bon point en ce qui concerne la course en Pokémontures, qui ne nécessite pas une victoire obligatoire pour avancer le scénario. Mon bouton LS ayant rendu l’âme, je n’ai plus la possibilité de courir à dos de Koraidon…

 Kassis m’a beaucoup fait penser à Maria Ushiromiya. Il prononce des Uuuuh ! et perd les pédales, les yeux exorbités. Ça m’a fait sourire, Umineko No Naku Koro Ni étant mon manga fétiche avec Black Butler. Je ne pense pas que Kassis soit ravagé du bulbe, contrairement à Maria. En revanche, il aime le Monstre depuis toujours et la finalité de cette première partie du DLC le laisse très amer. J’imagine qu’il deviendra sûrement un rival de poids dans la seconde partie.