Premier et dernier jeu du développeur Nerd Games, Soulsland est une arnaque. Il n’existe strictement aucune autre appellation pour le classifier correctement.

Test sous forme de mise en garde.

Editeur(s)
Nerd Games
Sortie France
 10 sept. 2022
PEGI
+12 ans
Liens Site Officiel
Support de test Nintendo Switch

Vous êtes sérieux… ?

Soulsland vous permet d’incarner Lord Barbarus, dont la mission est de sauver les âmes de ses proches, capturées par le terrible Evil Lord Zaiden.

Cette intrigue oh combien palpitante vous est présentée… sur l’eShop. En lui-même, le titre ne propose strictement aucune histoire ni semblant de narration, pas même un texte insipide sur fond monochrome. Rien.

En lieu et place d’un scénario (qui est-ce que cela peut bien intéresser, après tout ?), Soulsland débute directement sur un menu de sélection des niveaux d’une sobriété extrême. 14 cartes sont explorables, dans l’ordre de votre choix. Dont la moitié sont des copiés-collés.

Non mais… vraiment ?

Pourquoi les niveaux sont-ils sélectionnables ? Tout simplement parce qu’ils ne sont pas liés entre eux, pardi !

Votre héros (« Lord Barbarus ») est jeté dans l’un d’entre eux et doit vaincre le boss. Et je n’emploie pas ici le singulier sans raison : chaque niveau se termine systématiquement par le MÊME boss, à savoir le fameux « Evil Lord Zaiden ».

Pas de système d’évolution, pas de points d’expérience… le jeu ne propose tout simplement rien du tout pour espérer y trouver un quelconque intérêt.

Pourtant, le lancement laisse un bref espoir. Votre personnage dispose d’un menu rapide et vaincre des ennemis vous permet de glaner des « âmes ». Comme Dark Souls ? Oui ! Sauf que dans Soulsland, ces dernières… ne servent à rien. Il s’agit ni plus ni moins que d’un compteur de points. Et le jeu ne propose même pas de « board » pour comparer votre score avec vos amis.

Non mais… ça se vend, ça ? Contre de l’argent ?

Soulsland est sans nul doute la pire expérience vidéoludique que vous pouvez trouver. Rien ne va. Les hitbox sont totalement ratées, une fois sur deux vos coups ne font aucun dégât, il n’y a pas le moindre indicateur de dommage ni de frame d’invincibilité… et je n’effleure là que la surface.

Au sein des minuscules niveaux, vous allez être confronté à divers ennemis (environ 5 au total) dénués de toute intelligence artificielle. C’est bien simple : ils ne bougent pas jusqu’à ce que vous ne décidiez de les attaquer. Et puisqu’il est inutile de les combattre, vous pouvez simplement avancer en ligne droite jusqu’à atteindre le boss.

Si jamais vous avez l’outrecuidance de vouloir malgré tout les affronter, vous découvrez avec une pointe de stupeur que le titre est un carnage sur tous les plans. Et même lorsque vous parvenez à les vaincre, ces derniers se contentent… de disparaître, sans la moindre animation.

Dans le niveau se dissimule également un feu de camp. Oui, comme dans Dark Souls. Ce dernier vous permet de récupérer vos points de vie avant l’affrontement décisif contre l’abominable Evil Lord Zaiden.

Une fois vaincu, vous êtes gratifié d’un message vous indiquant votre succès et revenez à l’écran titre.

Prêt pour un autre niveau ?

Évidemment, il serait inutile d’aborder les parties graphiques et techniques de Soulsland, tant ces dernières sont affligeantes. Quant à l’ambiance sonore… il n’y en a pas. Au moins ainsi, vous ne serez pas déçu.

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Par où commencer...