…omae wo, wasurenai ! Je commence ma chronique comme ça, parce que cette chanson ne veut plus sortir de ma tête depuis plusieurs jours ! Haha ! En pleine nuit, elle est venue me titiller l’esprit, puis dès le lever…

     Je pensais que Parasite serait mon number one de l’année. C’était avant de découvrir ce film dont je n’attendais absolument rien. Je suis tombée sur l’affiche par hasard, elle m’a évidemment séduite… Référence à la Tortue Athuin, univers geek donc, hommage à Pratchett.

     Vous saviez que le symbole & se nomme esperluette ? Mais ça ferait bizarre de dire Love esperluette Peace ! Alors restons sur Love and Peace !

espoirs à sa petite tortue qui s’attache beaucoup à lui. Mais un jour, ses collègues la découvrent au bureau et Pikadon finit dans la cuvette. Le héros est détruit en pensant qu’elle a péri, mais il n’en est rien. Pikadon survit dans les égouts et se fait récupérer par un vieil ivrogne qui répare les jouets et leur donne vie à l’aide de billes magiques colorées. Ça fait penser à Toy Story, mais avec un message plus mature.

     Le vieux se trompe de bille et donne à Pikadon celle qui permet d’exaucer les vœux. Pikadon grossit de plus en plus afin que le souhait de son maître se réalise.

     Pendant ce temps, dévasté, le héros erre dans Tokyo et suit les indications laissées par sa tortue. Elles forment une mélodie. Il se fait ensuite repérer par une agence, et c’est là tout le quiproquo. Ryoichi chante sa tristesse, déclame

« qu’il ne l’oubliera jamais ». Et au début, on nous explique bien que Pikadon : arme de destruction massive. Hiroshima, Nagasaki. La dame est persuadée que c’est un chanteur engagé et partage son avis : c’est important que l’histoire ne s’oublie pas. Elle l’embauche. C’est le début d’une nouvelle vie pour Ryoichi.