Les trésors de Carotte – Tome 1 : La Boîte à Fées d’Antoine Simonpieri et Alexandre Sanchez est un livre pour enfants des Éditions Myria.

Carotte est une petite lapine curieuse et pleine d’imagination. L’intérieur de sa chambre laisse apercevoir une épée en bois, des livres, un coffre à jouets et des bocaux.

Carotte part se promener avec son grand-père. Il s’appuie sur un bâton de marche tandis que Carotte court à ses côtés. La petite lapine a pris son nouveau filet à papillons et ses bocaux pour l’occasion.

Le crépuscule tombe, le vieux lapin lui raconte des histoires quand soudain, une lumière chatouille le nez de Carotte. La lumière iridescente s’envole. Carotte et son grand-père la regardent s’éclipser. Ce dernier lui explique alors qu’il s’agit d’une luciole. Autrefois, les gens s’éclairaient avec en les enfermant dans des bocaux. L’idée plaît à Carotte qui songe que leur lumière serait utile pour mieux y voir dans le noir. L’illustration montre le village de Val-Clocher avec ses maisons aux toits arrondis et sa végétation.

La petite lapine s’équipe de son filet pour attraper une luciole. Elle la pourchasse, tombe par terre en heurtant un gros caillou. La luciole s’arrête enfin, certainement fatiguée. Carotte en profite pour l’attraper et la déposer dans son bocal. La petite lapine réalise alors qu’elle a froissé une de ses ailes. Contrite, elle décide de réparer sa bêtise. La luciole lui indique une direction, Carotte se dirige vers sa maison en irradiant de lumière.

La petite lapine atteint les maisons des fées en forme de champignons à toute allure. Elle libère la captive. Les autres petites lucioles saupoudrent leur vulnéraire sur l’aile blessée pour la réparer. Le grand-père de Carotte lui demande ne plus jamais enfermer de luciole dans un bocal. Il conclut ainsi : « Les lucioles, comme tous les animaux, doivent rester libres. » Il sort une lampe-torche, bien sûr, il avait prévu de l’utiliser une fois la nuit tombée ! Ils peuvent rentrer maintenant.

Liberté

« Les lucioles, comme tous les animaux, doivent rester libres. »  Cette phrase est très pertinente. Il faut laisser les animaux tranquilles, sans les encager. Une notion qui se perd, surtout à notre époque où l’être humain est extrêmement déconnecté de la nature.

Cette leçon nous est donnée par un lapin anthropomorphe qui a l’air pétri de sagesse. On le discerne en tant que conteur, très à l’écoute de son environnement. J’aurais aimé voir la mère et le père de Carotte, les visuels à la fin m’ont beaucoup plu : on découvre une maman mécano et un papa cool un peu rebelle ; ça augure de belles histoires ! Peut-être seront-ils présents dans le Tome 2 ?

Graphiquement, c’est mignon et coloré. Les planches de fin incluent une ébauche du personnage de Carotte, plusieurs croquis avant le définitif. Le premier tirage de ce Tome 1 souffre de 2 petites coquilles qui ne figureront pas lors des réimpressions ultérieures.

Ce livre fait 42 pages et dispose lui aussi d’un QR Code. L’histoire est racontée par Alice Orsat. Le doublage est impeccable, l’intonation très juste.