Chronique de Misha

     Lors de mon stream du Réveillon de Noël, Farrel a parlé de ce film. Sur le coup, ça ne me disait rien du tout. En fait, je l’ai vu il y a trèèèès longtemps !

     Du coup, allez, nouveau visionnage ! J’ai vraiment ri, c’est un humour suranné que plus personne n’oserait remettre au goût du jour… Parce qu’à notre époque, ce serait défini comme du racisme. On ne peut plus en placer une sans que ce soit interprété, jugé, étiqueté… Même quand il s’agit de patrimoine culturel. Genre la polémique autour du gars qui porte un sombrero par fierté et qui a été hué parce qu’il fait caricatural… C’est n’importe quoi… J’ai des origines allemandes et porter la robe traditionnelle lors d’une fête serait une fierté, en mémoire de ma grand-mère. Mais bref !

     Ce retour dans les années 80, dans un film entièrement dessiné à la main est une bouffée d’air frais ! Avec des crevettes et de la dinde au menu. Oui, j’ai vraiment décompressé et c’est tellement rare que ça mérite d’être souligné !

Vendetta loupée

     Côté scénario : L’oncle des Dalton décède. Il leur promet de leur léguer un héritage à la condition de tuer tous les membres du jury qui l’ont condamné. En qualité d’arbitre, Lucky Luke préside à leur vendetta pour vérifier qu’ils tuent bel et bien leurs cibles. Mais évidemment, le cowboy a un plan : faire croire aux Dalton qu’ils ont réussi leur mission en les dupant. Ainsi, les 4 frères sont persuadés qu’ils éliminent vraiment leurs cibles, alors qu’en fait… Non.

     L’humour est là, la bêtise d’Avrel est rafraîchissante. L’univers est cool. Et puis forcément, le Réveillon y a contribué.

     Je ne peux que vous recommander ce film. Les autres Lucky Luke ne m’ont pas convaincue. Pour une bonne alchimie, il faut que René Goscinny, Morris et Pierre Tchernia bossent ensemble. Quand l’un manque à l’appel, c’est foutu. J’ai pu le constater avec un autre opus, dénué d’humour…

     Bonne année 2023 !