Tout d’abord, je tiens à remercier les Éditions Meian pour ce Service Presse !

     J’ai aimé cette découverte, qui mélange humour, yakuzas et psychokinésie.

     On suit l’histoire de Nitta, un Yakuza qui un beau jour, découvre une fille dans une capsule, chez lui. Il la libère de sa gangue en appuyant sur un bouton. Lorsque l’adolescente en sort nue, j’ai redouté que le manga tombe dans l’ecchi… Heureusement, ce n’est pas le cas. Il n’y a pas de propos suggestifs. En tout cas, pas dans ce tome.

     Nitta essaye de se débarrasser de Hina, mais ses pouvoirs psychiques surpassent sa force physique. Il doit se faire une raison et accepter qu’elle loge chez lui.

     Le rythme va un peu vite je trouve, mais ce n’est pas spécialement gênant. Les planches sont bien structurées, certains croquis sont très bien mis en avant, notamment quand Nitta est choqué.

     Le Yakuza grimpe dans la hiérarchie à l’aide des pouvoirs d’Hina. En échange de son aide, il lui fournit des cadeaux qui le ruinent complètement. Ça peut devenir cocasse à certains moments, comme lorsque le type endetté investit l’école.

     Ce que j’ai vraiment apprécié, c’est la relation qui s’installe peu à peu. De parasite, Hina devient une fille pour Nitta. Il lui prépare à manger, lui achète des vêtements, un ours géant, etc. Lorsque le Yakuza réalise qu’elle empiète sur sa vie privée, il pète un plomb et Hina lui rappelle qu’elle existe et a besoin de lui. J’aurais aimé qu’elle lui dise simplement : « Je souhaite passer du temps avec toi. » plutôt que de partir dans un club d’hôtesses parce que la majorité des clients était bourrée. Et puis, l’amie d’Hina, la pauvre quoi…

     J’ai moins aimé l’insistance de Nitta sur le bateau, alors qu’Hina était malade et épuisée.

     L’intronisation d’un second personnage singulier augure des scènes amusantes pour la suite. On se demande d’où vient Hina et l’autre jeune fille ? Pourquoi ces capsules ? Est-ce qu’elles proviennent d’un autre monde ? On sait qu’Hina a été exploitée pour ses facultés. D’où sa méfiance envers les adultes. Nitta lui montre une autre facette de ce que peut être l’humanité, ce qui l’aide à évoluer.