Cats and the other lives

Cats and the Other Lives est un jeu indépendant narratif signé Cultic Games, déjà connu pour un titre similaire nommé Stygian: Reign of the Old Ones.

Et si vous n’avez jamais entendu parler ni du studio ni de leurs productions, c’est peut-être à raison…

Dans Cats and the Other Lives, vous incarnez Aspen, le chat de la famille Mason. Suite au décès brutal de votre propriétaire, Bernard, toute la famille se réunit une dernière fois dans la maison.

Durant la dizaine d’heures que compte l’aventure, vous allez suivre les membres de cette famille déchirée afin d’en apprendre plus sur eux, sur ce qui les unit et les sépare, sur les ressentiments et les non-dits ; jusqu’à dénouer peu à peu les fils de leurs liens.

Malgré cette intrigue somme toute aguicheuse, force est de constater que Cats and the Other Lives ne propose rien d’autre qu’une aventure insipide et terriblement rébarbative, qui se rapproche bien plus d’un mauvais visual novel que d’un point-and-click.

Le gameplay est réduit à son strict minimum : vous déplacez votre boule de poil d’un point A à un point B, montez parfois sur des meubles, et écoutez des personnages monotones et mal animés débiter des inepties interminables.

Le pire étant au niveau de la traduction, puisque si le titre est bel et bien en français, il n’est pas rare de tomber sur des phrases totalement incompréhensibles. Visiblement, la localisation a dû être réalisée via Google Trad ou un logiciel similaire… sans que quiconque ne repasse derrière.

Une tannée insupportable qui donne envie de jeter la console par la fenêtre dès les premiers instants.

Cats and the Other Lives compte essentiellement sur son pixel art pour tenir le joueur en haleine et parvenir à s’offrir un semblant d’intérêt.

Et s’il serait malhonnête de nier que graphiquement le jeu est fort joli, le fait que l’animation ne suive pas. La majorité des personnages sont statiques, manquent de vie et d’envie.

Très vite, la mise en scène s’essouffle également au profit de dialogues colorés sans le moindre petit mouvement ou souci de mise en scène, comme si même les développeurs avaient tout simplement abandonné l’idée même de proposer une expérience un tant soit peu intéressante.

Que reste-t-il alors pour sauver les meubles ? La musique est certes plutôt jolie, mais ne justifie nullement l’achat de ce titre totalement décevant.

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