Animal Hospital est un jeu mobile développé par Tivola, initialement sorti en novembre 2018 sur iOS et Android. Un titre issu de la série « Pet World » des développeurs, qui publient un nouveau jeu par an en moyenne.

Un rythme effréné pour des productions indépendantes relativement modestes, mais qui ont le mérite de proposer un divertissement agréable et gratuit.

Le titre est arrivé ce 19 octobre sur toutes les plateformes modernes, au prix affiché de 50€. Un tarif élevé pour ce genre de production, à moins que le studio ne propose un remake complet et riche en bonnes propositions.

Est-ce le cas ? C’est ce que nous allons voir ensemble immédiatement.

Editeur

Nacon

Sortie France
19 oct. 2023
PEGI
+3 ans
Liens Site  officielSite Officiel
Support de test Nintendo Switch

La clinique du pauvre

Animal Hospital vous met dans la peau d’un jeune vétérinaire tout juste diplômé. Pour fêter son succès, sa grand-mère lui remet les clés d’une ancienne clinique dont elle avait jadis la charge et qui est désormais à l’abandon.

Le Docteur Espérance vous y accueille et va vous guider tout au long de votre aventure afin de vous enseigner les ficelles du métier.

Votre but ? Soigner et vous occuper de divers petits pensionnaires qui arrivent chaque jour plus nombreux, leur donner soin et amour ; mais aussi retaper cette vieille bâtisse afin de la rendre accueillante, vivante et charmante.

Le premier contact avec le titre est particulièrement laborieux, surtout eu égard de la cible de ce dernier. Car contrairement à l’immense majorité des autres jeux, ce dernier se lance… en anglais. C’est à vous, manuellement, d’aller paramétrer la langue dans les options.

Et la suite n’est pas en reste. Car une fois « Nouvelle partie » sélectionné, vous êtes invité à choisir le modèle de votre personnage parmi six. Ou plutôt, pour être exact, deux : un homme et une femme, disposant chacun de trois teintes de peau différentes. Aucune option pour changer la couleur des yeux, la coiffure ni les vêtements n’est mise à disposition.

Pas d’histoire, pas de scénario ; Animal Hospital ne propose qu’une succession de missions et de tâches quotidiennes pour vous tenir en haleine. Les dialogues vont également droit à l’essentiel et ne proposent pas non plus d’approfondir les relations entre les personnages…

D’ailleurs, il n’y a pas le moindre PNJ humain dans l’intégralité du titre. Votre héros est le seul à être modélisé. Ceux qui interviennent le font par l’intermédiaire de boîtes de dialogues fixes, les animaux arrivent et repartent par eux-mêmes… en bref, le titre est réduit à son strict minimum.

Entièrement traduit en français, Animal Hospital dispose de texte d’une taille correcte, parfaitement lisible (en noir sur ocre). Que ce soit en mode TV ou portable, aucun problème n’est à signaler de ce côté.

L’héritage du mobile

Animal Hospital vous propose donc d’être un nouveau vétérinaire. Vos journées débutent toujours de la même manière, par la liste des patients que vous allez accueillir. Cette première fenêtre vous permet d’avoir un bref aperçu de ce qui vous attend, mais aussi de planifier vos besoins spécifiques en médicaments (j’y reviendrai ultérieurement).

Votre mission est bien entendu de prendre en charge chacun d’entre eux, les uns après les autres, afin de leur prodiguer les premiers soins. Et là encore, la boucle de gameplay est d’une simplicité enfantine :

L’animal arrive, vous l’accueillez et passez automatiquement dans la salle d’examen. De là, il faut simplement l’examiner afin de trouver l’origine de son mal (emplacement d’une tique ou d’une blessure, etc.) et de valider avec A.

Ensuite, place aux soins. En fonction de l’affliction dont souffre votre patient, vous devez utiliser divers outils : une pince pour les tiques, de l’antiseptique pour les blessures, du shampoing pour les puces, etc.

Plus la blessure est importante, et plus les étapes sont nombreuses. Rien de bien complexe cependant, puisqu’il suffit d’accomplir un mini-jeu particulièrement simple pour y parvenir. Ce dernier consiste généralement à agiter le stick analogique gauche dans tous les sens, sans réellement y prêter attention.

Clairement porté du mobile sans grande conviction, le gameplay de Animal Hospital se contente une fois encore du strict minimum syndical. Il est, d’ailleurs, impossible d’échouer.

La problématique devient alors assez simple à comprendre : à l’image de Dino Ranch : Mission Sauvetage, l’intérêt du titre s’estompe très rapidement et n’est clairement à destination que des plus jeunes, entre 5 et 7 ans… et encore.

Passé cet âge, l’enfant va rapidement comprendre la supercherie et s’ennuyer devant un titre particulièrement redondant et répétitif.

En effet, les pathologies des animaux sont peu nombreuses et reviennent trop régulièrement pour réellement maintenir l’attention et l’intérêt.

Petit plus cependant, en mode portable, ces mini-jeux sont faisables entièrement via le tactile de la console.

Level up !

Animal Hospital propose cependant de nombreuses fonctionnalités plus avancées pour rehausser son intérêt. Et c’est une chance, eu égard de la pauvreté du gameplay des soins.

Ainsi, votre mission secondaire est de retaper la clinique décatie que vous a cédée votre grand-mère. Pour y parvenir, vous allez devoir accomplir certaines tâches et objectifs (soigner un certain nombre d’animaux, décorer, etc.) afin d’engranger de l’expérience et de passer de niveau.

Au fur et à mesure, vous débloquez diverses salles afin de mieux prendre en charge vos patients : échographie pour les blessures profondes, radiologie pour les fractures, analyses sanguines, cardiologie et, principale fonctionnalité du titre, les salles d’observations.

Ici, vous allez pouvoir accueillir des pensionnaires nécessitant un suivi plus poussé. Il faut bien entendu chaque jour vous en occuper, aller leur rendre visite et les nourrir.

Bien entendu, à chaque fois que vous parvenez à soigner un animal, vous gagnez de l’argent. Celui-ci vous sert à la fois à acheter des décorations afin de rendre votre clinique plus agréable, mais également à racheter des stocks de matériels, de médicaments et de nourritures.

Car oui, Animal Hospital inclut un système de micro-gestion assez poussé (bien que relativement sommaire et à portée des plus jeunes). Ainsi, vous devez impérativement avoir un œil sur vos stocks pour éviter toute pénurie.

Level up !

Animal Hospital propose cependant de nombreuses fonctionnalités plus avancées pour rehausser son intérêt. Et c’est une chance, eu égard de la pauvreté du gameplay des soins.

Ainsi, votre mission secondaire est de retaper la clinique décatie que vous a cédée votre grand-mère. Pour y parvenir, vous allez devoir accomplir certaines tâches et objectifs (soigner un certain nombre d’animaux, décorer, etc.) afin d’engranger de l’expérience et de passer de niveau.

Au fur et à mesure, vous débloquez diverses salles afin de mieux prendre en charge vos patients : échographie pour les blessures profondes, radiologie pour les fractures, analyses sanguines, cardiologie et, principale fonctionnalité du titre, les salles d’observations.

Ici, vous allez pouvoir accueillir des pensionnaires nécessitant un suivi plus poussé. Il faut bien entendu chaque jour vous en occuper, aller leur rendre visite et les nourrir.

Bien entendu, à chaque fois que vous parvenez à soigner un animal, vous gagnez de l’argent. Celui-ci vous sert à la fois à acheter des décorations afin de rendre votre clinique plus agréable, mais également à racheter des stocks de matériels, de médicaments et de nourritures.

Car oui, Animal Hospital inclut un système de micro-gestion assez poussé (bien que relativement sommaire et à portée des plus jeunes). Ainsi, vous devez impérativement avoir un œil sur vos stocks pour éviter toute pénurie.

Enfin, Animal Hospital n’est pas un jeu foncièrement laid, surtout sur Nintendo Switch. Techniquement plutôt réussi, le jeu dispose d’un style graphique dans la moyenne des jeux indépendants du genre.

Le moteur 3D remplit sa fonction sans pour autant éblouir la rétine, la musique est également dans la moyenne.

Niveau animaux en revanche, il faut avouer que le titre dispose d’un nombre solide de patients différents : chiens, chats, ratons laveurs, chevaux et même licornes ; le bestiaire est varié et particulièrement bien animé.

J’aime

L

Des espèces très variées

L

Un système de micro-gestion plutôt intéressant

L

Entièrement sous-titré en français

L

Très simple à comprendre et à prendre en main

L

Beaucoup de personnalisation

J’aime moins

K

Excessivement redondant et répétitif

K

Très peu de pathologies différentes

K

L’impossibilité de perdre

K

Aucun PNJ humain