Hitman: World of Assassination est l’édition ultime de la nouvelle trilogie Hitman, comprenant peu ou prou tout le contenu proposé dans les trois jeux initiaux.

En 2016, quatre ans après un épisode « Absolution » accueilli tièdement par la communauté (malgré de grandes qualités), IO Interactive se décide à revenir aux bases de sa licence culte avec « Hitman ». Cet épisode, remake complet du premier, proposait une expérience excessivement plaisante, une réécriture du mythe qui a marqué bien des joueurs.

Deux ans plus tard, le studio sort Hitman 2. Plus grand, plus beau, disposant de bien plus de fonctionnalités ; il offrait de plus aux possesseurs du précédent opus de jouer à l’intégralité du titre avec les améliorations graphiques et optimisations de gameplay de ce second épisode.

Enfin, en 2021, IO Interactive sort Hitman 3, l’opus qui nous intéresse aujourd’hui… et même temps, non. Car en janvier de cette année, le studio remplace le nom du jeu en « Hitman: World of Assassination ». Ce qui change ? Absolument tout. Et c’est justement ce que je vous propose de découvrir aujourd’hui.

Editeur(s)
IO Interactive
Sortie France
26 janv. 2023
PEGI
+18 ans
Liens Site Officiel
Support de test Xbox Series

Une compilation ultime

Si l’on peut reprocher une seule chose à IO Interactive, c’est bien d’avoir changé tellement de stratégie pour sa licence que pour tout comprendre, il vaut mieux suivre !

Sur les différents stores, en effet, vous allez découvrir bon nombre de versions, bien que la plupart soient, pour plus de clarté, indisponibles à l’achat. Les éditions « basiques » des jeux de la nouvelle trilogie ont ainsi été retirées de la vente, mais pas leurs DLC. À la place, le studio vous propose systématiquement de vous orienter vers ce Hitman: World of Assassination.

Car le titre n’est plus Hitman 3. Il propose désormais l’intégralité du contenu des trois opus en un seul et même jeu, sorte d’expérience complète de tout ce qui a été produit par le studio, magnifiée par les améliorations notables (j’y reviendrai) du dernier épisode.

Au prix d’un seul jeu Triple-A (69.99€), vous avez désormais accès à un contenu pratiquement sans fin, régulièrement agrémenté de bonus gratuits.

Au programme : pas moins de 21 destinations différentes, proposant chacune des tas de missions ; ainsi que les modes Freelancer, Contrats, Escalades, Cibles Fugitives et missions hebdomadaires.

Si cela ne vous suffit toujours pas, de nouvelles destinations et missions sont également disponibles par l’intermédiaire de deux packs DLC, au prix respectif de 29€ et 5€.

Un contenu pharaonique, que je vous propose tout d’abord de découvrir.

Au menu de ce soir, le chef vous propose…

Nouveaux venus dans le monde de Hitman: World of Assassination, vous pourriez vous sentir quelque peu désarçonnés devant le nombre conséquent de menus et d’options disponibles. S’il s’agit de votre première partie cependant, le jeu vous fait automatiquement débuter par la campagne. Sachez que vous avez la possibilité de quitter cette dernière à tout moment, pour préférer explorer d’autres options.

« À la Une » est le premier onglet disponible. Celui-ci vous propose certains modes mis en avant, allant de l’histoire (si vous ne l’avez pas encore achevée) aux nouveaux modes de jeu et dernières annonces.

« En direct » met en avant des missions et contrats hebdomadaires. Vous êtes libre de jouer à toutes, à condition de disposer au préalable des DLC nécessaires si ces dernières s’y situent.

L’onglet « Destination » vous laisse le choix du lieu où vous souhaitez jouer, parmi les 21 disponibles. Seuls New York et Haven ne sont pas inclus et doivent être achetés séparément, de même que quelques missions uniquement disponibles dans des packs annexes.

Vous pouvez librement y refaire les missions de la campagne, préférer des « Escalades » (qui sont des versions alternatives plus complexes), consulter les défis à compléter (tuer de différentes manières) ou voir les objets déblocables via les niveaux de maîtrise.

Comme son nom l’indique, l’onglet « Campagnes » vous permet de suivre l’intégralité de l’histoire de l’Agent 47 à travers les trois jeux de la licence. C’est aussi là que vous avez accès à divers contenus supplémentaires et bonus. Là encore, certains sont directement inclus et d’autres font partie du « Pack Deluxe ».

« Mode de jeu » vous laisse librement explorer les Contrats (des missions en ligne créées par les joueurs), le Mode Freelancer (une nouvelle manière d’aborder le jeu plus Roguelite sur lequel je reviendrai en détail plus bas), Arcade (31 nouvelles missions) et Sniper Assassin (qui, comme son nom l’indique, se focalise sur des meurtres à longue portée).

Enfin, l’onglet « Carrière » vous permet librement de consulter votre profil, vos exploits, les défis et maîtrises obtenus, l’ensemble des objets débloqués ; ainsi que les cibles fugitives. Ces dernières sont des ennemis prioritaires disponibles durant une période limitée que vous pouvez chasser dans diverses cartes.

Hitman: World of Assassination dispose d’un contenu tout simplement colossal, même sans dépenser le moindre denier supplémentaire pour (l’excellent) Pack Deluxe. Si vous hésitez à sauter le pas, sachez que les deux nouvelles destinations valent indubitablement le détour, de même que les missions qui y sont proposées. Un indispensable pour les fans du jeu.

Ce petit tour d’horizon fait, place à un test plus conventionnel !

Un drame en trois actes

Hitman: World of Assassination vous propose donc de revivre l’intégralité de la trilogie, dans l’ordre de votre choix. Dès le lancement, vous êtes en effet libre (y compris dans le mode « Campagne ») de décider quelles missions faire ou non. Le jeu vous conseille cependant de les effectuer dans l’ordre, la difficulté de ces dernières étant croissante.

Vous incarnez l’Agent 47, un assassin sans la moindre émotion ni passé connu ; même par lui. Amnésique, 47 est recruté par l’ICA dans le but d’accomplir diverses missions d’élimination pour le compte de clients privés.

Au travers des trois opus, vous allez découvrir une intrigue rondement menée dans la plus pure tradition des films d’espionnage et d’action. Votre héros est un homme certes sans souvenir, mais pas sans background. Son évolution se distille au gré des missions, en même temps que sa personnalité. De simple incarnation du meurtre, il glisse doucement vers l’humain en apprenant la valeur de la vie, en découvrant qui il était et, plus important, qui il veut devenir.

Opposé au mystérieux « client de l’ombre », un commanditaire qui semble tout savoir de lui et ne proposer que des contrats assez spéciaux ; c’est une histoire de trahison, de faux-semblants et une quête de soi qui vous est narrée.

Ce n’est qu’au prisme d’une connaissance approfondie de l’histoire de 47 que l’on comprend les raisons qui ont poussé le studio à vouloir compiler cette nouvelle trilogie au sein de ce Hitman: World of Assassination.

Car si vous êtes un amateur de la série, nul doute que vous serez surpris par cette réécriture. Toutes les idées scénaristiquement douteuses (et ayant indubitablement mal vieilli) ont ici tout simplement été retirées, au profit d’un récit simple, sobre et pourtant sans concessions.

Une révision intégrale d’une richesse sans faille, forte de nombreux rebondissements. Une histoire haletante et écrite avec un soin particulier, tout en subtilité. L’histoire de 47 et de Diana s’entremêle dans une intrigue politique majeure menaçant la sécurité du monde dans son ensemble. Une belle réécriture du mythe, forte de symboliques, de sous-texte et d’inspirations qui ne laisse guère de marbre.

Du début à la fin, le mode Campagne est une immense réussite qui justifie à lui seul l’achat de ce Hitman: World of Assassination en proposant de quoi vous tenir en haleine durant des dizaines d’heures uniquement en ligne droite. Si vous êtes complétionniste, préparez vos longues soirées d’hiver et beaucoup de café car il ne s’agit là que d’une petite partie de tout ce que le titre propose.

Des cartes inégales

Hitman: World of Assassination est un condensé de trois jeux sortis de 2016 à 2021. Et en cinq ans, les choses peuvent beaucoup changer.

Ainsi, enchaîner les trois opus présents dans ce Hitman: World of Assassination met en exergue une augmentation drastique de la qualité des différentes destinations que vous êtes amenés à traverser, ce qui peut dérouter le joueur n’étant pas au fait de l’histoire de la trilogie.

Il y a, pour l’expliciter plus clairement, un véritable gap technique entre chaque opus qui se ressent très clairement. Ainsi avec le recul, on réalise que les cartes du premier sont plus petites, offrent moins de possibilités et de liberté.

Les destinations du Hitman d’origine sont particulièrement inégales. Certaines, comme la base de l’ICA servant ici de tutoriel, sont minuscules et difficilement rejouables une fois l’intégralité de l’aventure achevée. D’autres, comme Paris, Sapienza et Bangkok, s’en tirent avec les honneurs en se focalisant sur une approche « infiltration » plus en raccord avec les épisodes suivants. Marrakech et le Colorado essuient les plâtres d’une tentative maladroite de singer Metal Gear Solid, plus orientée action. Enfin, Hokkaido est une destination « experte », très plaisante mais à la difficulté bien plus relevée que toutes les autres.

Le principal (et unique ?) problème de Hitman: World of Assassination arrive à ce moment précis. Car si scénaristiquement l’enchaînement diégétique est logique, en termes vidéoludiques, le joueur ressent une chute drastique de difficulté et de cohérence entre les deux premiers opus. Une fois le niveau situé au Japon terminé, vous enchaînez par Hawke’s Bay ; première carte de Hitman 2 servant… de tutoriel. Vous allez donc, alors que vous venez de réussir une mission particulièrement ardue demandant une réelle maîtrise des mécaniques, être invité à réapprendre via divers didacticiels tout ce que vous connaissez déjà, au sein d’une mission minuscule et particulièrement aisée situant son action dans une villa en Nouvelle-Zélande.

Cette transition particulièrement déroutante est un frein à l’immersion. Par chance, il s’agit là de l’unique coupure nette dans la narration. Les destinations suivantes sont toutes d’une grande qualité. Bien plus vastes, vivantes et disposant d’un level design particulièrement inspiré ; elles représentent le cœur vibrant de l’expérience Hitman: World of Assassination. Vous allez ainsi pouvoir explorer Miami lors d’une course automobile, la ville fictive de Santa Fortuna en Colombie, Bombay, etc.… jusqu’à un final grandiose dans un immense château médiéval sur l’île de Sgail.

C’est là que les deux cartes annexes, uniquement disponibles en DLC, s’intègrent à l’histoire. Totalement optionnelles, ces deux missions situées dans une banque aux États-Unis et sur l’île Haven dans les Maldives, sont particulièrement agréables tout en ajoutant quelques précisions sur l’intrigue développée dans le troisième et dernier opus.

Viennent enfin les destinations de Hitman 3. Ici, on sent la maîtrise totale de la formule par les équipes de IO Interactive qui vous livrent des cartes très différentes, reprenant tout simplement le meilleur de ce qu’ils ont proposé dans les précédents volets. Certaines sont très vastes et offrent une exploration haletante ; d’autres plus étriquées et cloisonnées, obligeant à une approche radicalement différente.

Mention d’honneur pour Dartmoor, en Angleterre, et son ambiance très « Whodunnit » dans un vieux manoir où un meurtre a eu lieu. Vous pouvez même y vêtir un déguisement de détective qui n’est pas sans rappeler celui de Sherlock Holmes.

Conclusion épique à une trilogie d’anthologie, ces destinations sont la quintessence de l’expérience Hitman mais ne souffrent pour autant pas de la même différence de traitement que l’on peut ressentir entre les deux premiers opus. Une immense réussite qui accroche le joueur à son siège, tout en proposant une rejouabilité pratiquement sans fin.

Malgré la différence de traitement de ces diverses destinations, force est de reconnaître à Hitman: World of Assassination de proposer un nombre conséquent de lieux très différents, que ce soit en termes d’esthétique ou de level design. Il en résulte un jeu qui ne peut tout simplement pas lasser le joueur impliqué, tant ces dernières demandent un tact et une préparation différente, des objectifs et approches uniques.

Alopécie ? Ici 47

Le but de chaque mission (quel que soit le mode sélectionné) de Hitman: World of Assassination est simple : vous avez une (ou plusieurs) cible, il faut l’éliminer.

Une sobriété dans le concept qui permet à quiconque, du néophyte au joueur expérimenté, de plonger immédiatement au cœur de l’action sans fioritures. Même ceux n’étant pas intéressés par l’histoire principale (c’est une grave erreur) peuvent y trouver leur compte, passant totalement outre la campagne et s’amusant directement ; sans pour autant se sentir perdus.

Loin de se contenter d’être un vulgaire jeu d’infiltration classique comme il en existe des centaines, la série Hitman a toujours cherché à innover via des mécaniques incroyablement novatrices et toujours originales. Ce Hitman: World of Assassination n’est bien entendu pas en reste ; reprenant ce qui faisait le sel de la série depuis sa création à nos jours, tout en magnifiant les diverses fonctionnalités.

Les amateurs retrouvent immédiatement leur marque, les nouveaux venus vont y découvrir un titre d’une richesse difficile à égaler.

Car pour atteindre votre objectif, il ne suffit pas de vous mettre à croupis ni de ramper dans les bouches d’aération. Ne vous attendez pas non plus à vous dissimuler sous un carton couvert d’urine de chien. 47 est un homme classe, qui préfère l’approche directe. C’est une ombre, capable d’entrer par la porte principale d’une démarche altière, pour mieux repartir d’un pas sûr après avoir accompli son méfait.

La majorité des missions débute à l’extérieur, en « zone sûre », avec toute latitude pour accomplir votre sinistre dessein. Certes, vous pouvez simplement vous contenter de foncer dans le tas armes au poing ; mais cette approche est bien souvent synonyme de Game Over plus ou moins rapide.

Au contraire, il va falloir jouer de ruse pour parvenir à vos fins. À ce titre, il est aisé de rapprocher Hitman de certains épisodes de Monster Hunter. Vous êtes un chasseur. Votre cible est certes connue, mais c’est à vous de trouver un moyen de l’approcher et de l’assassiner en toute discrétion.

Le déroulé classique d’une mission de Hitman: World of Assassination consiste avant tout à explorer les alentours de l’endroit à infiltrer. Que ce soit une base militaire, un domaine où les paddocks d’une course de voiture ; il va falloir explorer et recueillir des informations pour espérer trouver une faille dans les différents dispositifs de sécurité.

Principale mécanique de la licence, les déguisements sont justement là pour vous permettre de mieux approcher votre cible sans vous faire repérer.

Si 47 débute ses missions avec une tenue on ne peut plus consensuelle et adaptée à sa présente destination, vous allez en effet pouvoir subtiliser divers vêtements à vos victimes une fois ces dernières réduites au silence (que ce soit de manière létale ou non).

Particulièrement ingénieux, ce système oblige à bien prendre en compte sa stratégie. Vous ne parviendrez jamais à entrer dans un poste de sécurité habillé en homme d’entretien, ni dans les coulisses d’un défilé de mode vêtu comme un technicien.

Une certaine logique qui force le respect et impose une bonne dose de réflexion afin de pouvoir approcher sa cible. Pourtant, ce n’est là qu’une étape dans tout ce que propose Hitman: World of Assassination.

Car non content de devoir vous changer, il va également falloir faire attention au personnel. Il n’est pas rare en effet de se faire repérer par des personnes connaissant celle à qui vous avez subtilisé votre déguisement, devoir passer des points de contrôle, prendre garde aux caméras de sécurité.

Ne vous attendez donc pas à simplement pouvoir trimbaler votre arme avec vous. Le moindre officier de police ou garde peut vous fouiller et, si vous portez sur vous une arme, vous interpeller et faire échouer la mission. Votre pistolet ne sert finalement que peu, devant régulièrement être simplement jeté dans une poubelle pour éviter toute déconvenue.

Pour accomplir votre mission, il vous faut de fait tenter une approche plus subtile. Poisons, pièges, sabotage de lustre… les possibilités sont très nombreuses et ingénieuses, au point que l’on finit par refaire plusieurs fois les mêmes dans l’optique de découvrir tout ce que les développeurs ont prévu pour votre plus grand plaisir.

De plus, des événements viennent régulièrement ponctuer votre progression pour vous aider dans votre tâche. Vous ressemblez trait pour trait au modèle vedette d’un défilé de mode ? Prendre son apparence peut être une approche intéressante. Votre future victime adore le golf ? Pourquoi ne pas envisager de piéger une balle et d’attendre tranquillement que celle-ci explose lorsqu’il tapera dedans ?

47 est un homme doué en tout, donc les possibilités sont innombrables. Bien entendu, vous pouvez également envisager une approche plus brutale avec un fusil à longue portée, une noyade dans les toilettes, ou simplement un étranglement avec une bonne vieille corde à piano.

Il n’y a pas deux parties de Hitman: World of Assassination qui se ressemblent, surtout en considérant les multiples modes à disposition. Au sein d’une seule et même destination, vous allez en effet pouvoir avoir différentes cibles, toutes étant positionnées et exigeant une approche radicalement différente. Il peut être aisé de s’en prendre à un prêtre isolé dans son église, beaucoup moins au PDG d’une entreprise faisant un discours devant une foule immense.

Mais IO Interactive ne s’est pas « simplement » arrêté là, puisque plus vous progressez, plus les possibilités sont nombreuses. En parvenant à achever vos victimes de manières différentes, vous débloquez en effet divers équipements avec lesquels vous pourrez débuter vos missions.

De même, vous allez rapidement débloquer la possibilité d’obtenir une mallette dissimulable par l’organisation au sein des niveaux. À vous de fait le loisir de pouvoir fourbir vos meilleures armes sans subir les contrôles de sécurité.

Freelancer : Le chauve sourit

S’il fallait une preuve de plus que Hitman: World of Assassination est un jeu de cœur pour IO Interactive, le mode Freelancer est là. Dernier ajout totalement gratuit du studio à leur bébé, il s’agit d’une approche totalement novatrice du titre via un concept bien connu des joueurs : le Roguelite.

Dans ce nouveau mode, 47 débute dans une planque d’une sobriété extrême. Désormais indépendant, votre chauve favori continue les missions (il faut bien payer l’URSAFF) à son compte.

Le concept est simple : via un ordinateur central, vous choisissez une cible principale parmi plusieurs disponibles. Il faut alors enchaîner des missions afin de se défaire de ses lieutenants, pour finalement découvrir où votre victime se cache.

Dans ces étapes intermédiaires, il est possible de récupérer des armes plus ou moins rares (et donc puissantes) et d’autres équipements, ainsi que de l’argent. De retour à votre planque, libre à vous de stocker ce butin pour l’utiliser ultérieurement et intégralement personnaliser votre petit chez-vous en achetant du mobilier.

Attention toutefois : Roguelite oblige, si vous échouez une mission, vous perdez l’intégralité des équipements emportés. Mais la partie ne s’arrête pas pour autant : vous pouvez recommencer, mais le niveau d’alerte général sera plus élevé et les gardes à l’affût.

Une fois les missions annexes terminées, débute alors une confrontation avec votre cible. Et là, Hitman: World of Assassination prend une tournure totalement différente. Car, contrairement aux autres modes, dans Freelancer vous ne connaissez pas l’identité de votre cible. Il est possible de récupérer des informations, notamment des photographies. Au sein de la dernière mission, vous allez devoir non seulement vous infiltrer, mais également découvrir où se trouve votre cible.

Cette dernière peut simplement vivre sa vie normalement, ou se déguiser en homme d’entretien, en garde, jardinier, etc. Via une caméra spéciale, vous allez devoir vérifier l’identité de tout suspect potentiel et déterminer par vous-même où se trouve votre cible, avant de l’éliminer.

Dans ces confrontations, vous serez également aux prises avec d’autres tueurs à gages. Certains sont là en mission, d’autres vous traquent ou ont été engagés pour protéger votre victime.

Une fois la mission achevée, vous revenez à la planque en gagnant de l’argent, ainsi qu’une caisse d’objets aléatoires plus ou moins rares. Libre à vous alors de choisir une nouvelle cible, et de recommencer.

Bien entendu, plus vous progressez et plus le nombre de missions secondaires avant de découvrir l’emplacement de votre cible augmente, de même que la difficulté. En cas de défaite lors d’une confrontation, vous perdez l’ensemble de votre progression (mais pas les améliorations débloquées) et devez tout recommencer.

Cette nouvelle manière d’aborder Hitman: World of Assassination est incroyablement rafraîchissante et originale, se rapprochant bien plus d’une vision « réaliste » par l’ajout de nombreuses mécaniques.

J’aime

L

Une campagne incroyable riche

L

Une narration vraiment haletante

L

Un scénario excessivement bien écrit

L

Des mécaniques totalement maîtrisées

L

Un nombre considérable de modes de jeu différents

L

Freelancer : une nouvelle manière de jouer totalement gratuite

L

Du nouveau contenu régulier

L

L’ensemble des trois opus, magnifié par les améliorations du 3.

L

La possibilité de débloquer toujours de nouvelles récompenses

L

Une liberté improbable

L

Une rejouabilité pratiquement infinie

J’aime moins

K

La chute de difficulté dans la campagne entre Hitman et Hitman 2