Test de Farrel
The Bounty Huntress est un metroidvania développé par IC Games, un studio dont il est particulièrement difficile de trouver des traces. À cet égard, je ne pourrais pas juger ni parler de leurs productions précédentes.
Une décontextualisation forcée donc, qui n’est peut-être pas pour le pire. Au moins, cela impose une objectivité forcée.
Ce que je peux d’ores et déjà vous dire, en revanche, c’est que le titre ressemble plus à un projet scolaire qu’à un véritable jeu…
Chat GPT, écris-moi un scénario
Dans The Bounty Huntress, vous incarnez Rhea, une chasseuse de primes arrivant dans un village maudit dont la plupart des habitants ont disparu. Elle devra donc s’enfoncer dans les entrailles de l’immense château maléfique situé à proximité, afin de délivrer les habitants tout en découvrant les mystères d’un mal ancestral…
Oui, bon. C’est Castlevania, en moins bien.
Très clairement mauvais, le scénario de The Bounty Huntress tient sur un mouchoir de poche sale et déchiré, n’apportant jamais aucune subtilité dans sa construction narrative ni de rebondissements particulièrement captivants.
Très avare en dialogues et paradoxalement prompt à vous fournir une logorrhée insipide et dépourvue de cohérence, il est laborieux pour un joueur doté d’un QI à deux chiffres de le supporter sans lever les yeux au ciel devant de telles inanités.
Le pire étant que le jeu n’est disponible qu’en anglais.
Franchement, utilisez MidJourney la prochaine fois…
Bien, maintenant que j’ai abordé les points positifs, il est temps d’être plus franc, voire même critique envers cette « œuvre ».
Les décors, les textures, les modèles de personnages… Absolument TOUT provient de diverses banques en ligne. Une certaine cohérence peut cependant être ressentie dans cette accumulation honteuse et peu inspirée, car quelques couleurs ont été modifiées.
Pour le reste : les décors sont redondants, vides et laids. Le bestiaire est très peu fourni et se compose principalement de créatures dignes d’un jeu vidéo créé par un enfant. Les animations sont quasiment inexistantes et paraissent obsolètes comparées à certains jeux de GameBoy Advance.
À une époque où il est si facile de faire appel à l’intelligence artificielle pour créer des designs, il est incompréhensible de voir une telle « production » sortir sur console dans un tel état.
Le gameplay, tout ça…
Étant donné que le studio semble n’avoir fait aucun effort, je ne suis guère enclin à en faire non plus.
C’est pourri. Les hitbox sont mal calibrées, le système d’expérience est mauvais et la configuration des touches semble avoir été effectuée au hasard dans une tentative de copier Castlevania.
C’est un échec total, à tous les niveaux, et cela ne mérite même pas d’être joué.
