Power A LucidSound LS10X

Le LucidSound LS10X est l’entrée de gamme de la marque californienne Power A, spécialisée dans les accessoires à destination des consoles. Et pour une fois, cette critique va être particulièrement salée pour n’aboutir qu’à une seule conclusion possible : n’achetez surtout pas ce casque.

La première chose qui saute aux yeux lors du déballage du LucidSound LS10X, c’est son poids. Excessivement léger du haut de ses 239 grammes (oui, c’est possible), le casque semble conçu dans un plastique tout sauf qualitatif… et c’est effectivement le cas.

Aucun des matériaux utilisés n’est noble ni de bonne facture. Tout au contraire, tout y fait incroyablement cheap, mal façonné… comme sorti d’une mauvaise imprimante 3D.

Et que dire des oreillettes ? Faites dans une mousse très fine, elles ne parviennent même pas à faire leur office le plus basique possible (à savoir offrir un minimum de confort). Tout au contraire, le casque est rapidement douloureux car l’arceau appuie sur les oreilles et le crâne.

Bien entendu, eu égard de la « qualité » des matériaux utilisés, le casque est également un nid à poussière et à marques. Le moindre contact est susceptible de le rayer et chaque choc met en péril toute sa structure.

Autant vous dire de ne pas compter non plus sur une quelconque réduction de bruit… ni sur la moindre intimité. Le LucidSound LS10X peut parfaitement faire office de petite enceinte portative tant le son est audible par votre entourage.

Affiché à 40€, on pourrait s’attendre à minima que le LucidSound LS10X puisse offrir un son potable. Eh bien là encore, le constat est scandaleux.

Ne proposant rien d’autre qu’un son stéréo excessivement basique, sans la moindre petite amélioration ni proposition ; le casque ne fait guère mieux qu’un produit de sous-marque acheté dans une enseigne de produits Low Cost… voire moins, comparé par exemple à certains produits SilverCrest (marque Lidl).

Mais est-il possible de descendre encore plus bas ? Eh bien oui ! Car le LucidSound LS10X, c’est aussi et surtout… l’absence totale de boutons ! Oui, oui. Pas la moindre molette pour régler le son, de pression pour gérer le micro… rien. Le casque est un bloc d’une sobriété absolue.

Transition parfaite pour parler du microphone, justement. Ce dernier est présent et fonctionnel… du moins, si vous aimez que vos interlocuteurs puissent entendre plus les bruits ambiants que le son de votre propre voix.

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