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Détails
Genre

RPG| Stratégie

éditeur

BeXide

Développeur

BeXide

Date de sortie

22 Février 2024

Support de test

Nintendo Switch

 

A propos de l'auteur

Farrel

Farrel

Co-Fondateur de Geek and Chill, streamer, responsable relations Presse, illustrateur, webmaster, responsable jeu vidéo & tech.

Yohane The Parhelion – Numazu in the Mirage est l’adaptation vidéoludique du manga éponyme, passé relativement inaperçu chez nous.

Il s’agit d’une histoire mettant en scène Yohane, idole ratée devenue diseuse de bonne aventure sans grands talents et vivant recluse dans une petite ville aux côtés de Lailaps, son loup domestiqué.

Entre comédie, isekai et musique; Yohane The Parhelion dispose d’une ambiance plutôt sympathique et entraînante… Mais nous ne sommes pas là pour parler de l’animé !

Yohane The Parhelion – Numazu in the Mirage choisit une forme assez singulière pour ce type de projet… puisqu’il s’agit d’un Roguelike. Est-ce une bonne surprise ? Réponse ci-dessous !

Une lumière voyou de création de terrasse dans ce monde !

Ce titre vous semble incongru ? Eh bien sachez qu’il s’agit du début de la description officielle fournie par l’éditeur sur l’eShop… Et pour une fois, à la vue de la qualité déplorable de cette simple présentation, je suis bien heureux de vous annoncer que le titre n’est disponible qu’en anglais par chez nous.

Sans doute était-ce le choix le moins pire…

Développé et édité par BeXide, société nippone fort peu connue chez nous et dont il ne s’agit que de la seconde production à dépasser les frontières; Yohane The Parhelion – Numazu in the Mirage vous présente les aventures de Yohane dans un monde fantastique.

Commençons par la base : le jeu est une adaptation plutôt fidèle à l’animé. Vous y retrouvez Yohane ainsi que les autres protagonistes, tous entièrement doublés en japonais par leur Seiyū respectifs.

Les séquences narratives empruntent grandement au Visual Novel nippon, proposant généralement des successions de gros plans plus que des champs / contre-champs. Les textes sont d’ailleurs particulièrement agréables à lire, les boîtes de dialogues étant relativement grandes et contrastées. Un excellent point, le jeu ne cédant pas aux sirènes du “tout obscur” ni d’une stylisation incompréhensible et usante pour les yeux.

Le titre prend place à un moment indéterminé de l’animé, mais Yohane est déjà une diseuse de bonne aventure bien implantée et toujours aussi catastrophique. Le jeu ne se gêne d’ailleurs pas pour vous le faire remarquer dès le premier échange avec Lailaps… qui introduit également la suite de l’intrigue.

Suite à une prédiction ratée, Yohane s’est sentie mal et a aidé un marchand à porter ses affaires jusqu’au dock. Pour la remercier, ce dernier lui a permis de prendre un objet de son inventaire. Yohane a choisi un miroir, qui va être au cœur de l’histoire ; puisque cette dernière va être aspirée par ledit miroir à chaque fois qu’elle va tenter d’effectuer une prédiction.

Ou, comme le précise la version de l’éditeur sur l’eShop : “Inquiet que sa fortune-disselante ne soit pas exacte, Yohane décide de jouer au « Magic Mirror Fortune-Telling » en utilisant le miroir”. C’est tout de suite beaucoup plus clair, n’est-ce pas ?

Sur un plan narratif, Yohane The Parhelion – Numazu in the Mirage est une agréable surprise qui n’est pas sans rappeler Little Witch Academia : Chamber of Time en ce sens où les développeurs ont dû trouver une pirouette scénaristique pour justifier l’acquisition subite de pouvoir de l’héroïne.

Mais plutôt que de se contenter d’une vulgaire histoire de voyage dans le temps, ils ont opté pour quelque chose de bien plus original et intéressant ; les actions de votre protagoniste ayant des répercussions concrètes dans le monde réel.

Certes, vous n’êtes clairement pas face au renouveau du RPG ni même à une intrigue qui vous laissera scotché sur votre siège ; mais le jeu a le mérite d’être “un bon filer”, amusant et léger. Tout ce qu’on demande à ce genre d’adaptation, en somme.

 

Un Roguelike rondement mené

Yohane The Parhelion – Numazu in the Mirage vous propose un système de jeu particulièrement bien pensé pour le genre. Au lieu de vous imposer d’enchaîner des runs comme dans la majorité des Roguelike, ce dernier vous propose plutôt de suivre une histoire originale via une succession de petites intrigues reliées par un fil conducteur principal.

Dans la boutique de Yohane, vous avez le choix entre poursuivre l’histoire, accéder à la liste des quêtes annexes, utiliser une boutique pour améliorer vos attributs ou encore changer de tenues.

Les quêtes annexes n’apportent aucun contenu supplémentaire cependant. Il ne s’agit que de missions que Yohane doit accomplir lors de ses runs dans le mode histoire.

Dès que vous choisissez le mode “histoire”, Yohane est aspirée dans le monde miroir, qui sert donc de prétexte au plateau de jeu. Là, vous allez devoir choisir des chemins dans un style Roguelike on ne peut plus classique : certains vont vous mener vers des événements aléatoires, des combats, des trésors, etc.

Et il faut reconnaître que cette phase est tout bonnement une immense réussite. Chaque partie est différente, comme il se doit dans un Roguelike ; puisque vos déplacements vont systématiquement vous amener à faire des choix quant à vos futurs objectifs.

Au terme des combats, vous allez pouvoir récupérer de l’argent, des charmes, de nouvelles cartes classiques et d’invocations. Place alors au choix de votre destination, selon des embranchements complexes.

Si vous continuez de vous battre, votre deck va s’en retrouver irrémédiablement plus puissant. D’autant plus qu’en sus des ennemis classiques, vous allez régulièrement pouvoir défier des Élites plus puissantes, mais donnant également un meilleur butin. De même, aller en direction des boutiques vous permet de dépenser vos gains pour encore acheter de nouvelles cartes ou charmes.

En choisissant de faire une halte, là encore un choix vous est proposé : allez-vous plutôt vous reposer et régénérer une partie de vos points de vie, ou plutôt utiliser ce temps pour renforcer une carte et ainsi la rendre bien plus efficiente ?

Les événements aléatoires, eux, vous demandent une action qui va avoir des conséquences immédiates (bénéfiques ou non). Par exemple, Hanamaru peut vous proposer de vous reposer. En acceptant, vous avez 50% de chance de récupérer toute votre vie… ou au contraire d’en perdre la moitié.

En bref, aucune partie ne se ressemble et plus vous avancez dans l’aventure, plus ces choix et décisions ont de grandes conséquences sur votre manière d’aborder les combats.

Bien entendu, chacun de ces runs se termine par l’affrontement contre un Boss, un “Nightwicked”, qu’il est nécessaire de vaincre afin d’accomplir la quête principale qui vous est assignée.

Les objectifs secondaires vont également entrer en ligne de compte de vos décisions, puisqu’ils se situent tous sur diverses cases plus ou moins faciles à atteindre. En les accomplissant, vous gagnez des “points de réputation”, que vous allez ensuite pouvoir utiliser pour acheter diverses améliorations définitives.

Car bien entendu, tout ce que vous trouverez durant votre expédition (cartes, charmes, argents, etc.) ne vous accompagne pas dans la suite de vos aventures. Il faut systématiquement tout reprendre de zéro, nonobstant ces fameux points de réputation, justement.

Au final, sur le plan purement Roguelike, Yohane The Parhelion – Numazu in the Mirage s’avère particulièrement intéressant en parvenant à proposer une expérience classique mais terriblement réussie et addictive, en plus de s’avérer plus accessible que la majorité des autres productions du genre.

En cause, ce système basé sur l’évolution du scénario principal. En résulte une courbe de difficulté et de progression très agréable ; puisque vous donnant continuellement le sentiment de progresser via la possibilité de débloquer de nouvelles améliorations tout en découvrant la suite de l’histoire.

Un Deckbuilder qui n’est pas en reste

La partie la plus importante de ce genre de production demeure bien entendu celle des combats. Et les affrontements de Yohane The Parhelion – Numazu in the Mirage, sous forme de combats à base de cartes, est également particulièrement convaincante.

Comme dans tous les jeux du genre, vous piochez un certain nombre de cartes au début de chaque tour, et disposez de 3 points d’action pour les utiliser.

Les cartes, en elles-mêmes, sont très classiques. Parmi la centaine disponible, vous trouverez de quoi attaquer, vous défendre, piocher, vous soigner, etc. Un système très simple mais efficace, agrémenté de très jolies illustrations dans le style du manga. C’est coloré, c’est beau, c’est agréable de bout en bout. D’autant que le jeu n’est clairement pas avare en animations et petites scènes animées.

Le petit plus, c’est que le titre s’avère particulièrement stratégique. Il est possible d’effectuer des combos afin, par exemple, d’augmenter le nombre de cartes jouées durant le même tour ; ou encore d’en utiliser certaines consécutivement dans l’optique de renforcer leur efficacité.

Mais la partie stratégique ne s’arrête pas là, puisque Yohane The Parhelion – Numazu in the Mirage propose également des mécaniques originales qui lui sont propres. Parmi elles, la faculté d’invoquer des alliés qui viennent vous prêter main forte durant les affrontements.

Ces derniers apparaissent sur le terrain durant un nombre de tours prédéterminé, et vous octroient divers bonus qui peuvent rapidement changer le cours d’une bataille. Vous pouvez avoir jusqu’à trois alliés en même temps et, en fonction de ces derniers, allez débloquer des bonus spécifiques d’affinités.

Une fois le titre maîtrisé, une belle profondeur se dégage donc de l’ensemble ; puisque vos choix et utilisation de cartes vont irrémédiablement influer sur la difficulté de votre progression.

De même vous allez, durant vos sessions dans le Monde Miroir, pouvoir looter des Charmes. Ces derniers, une fois équipés, donnent divers avantages qui sont capables de changer totalement la donne et de vous accorder la victoire bien plus facilement : vous octroyer des défenses en début de tour, infliger des dégâts, augmenter votre puissance offensive si vos points de vies baissent trop… ces derniers sont nombreux et peuvent même se cumuler pour offrir des avantages encore plus intéressants.

Une adaptation franchement réussie

J’ai pu l’évoquer à divers endroits de cette review ; mais Yohane The Parhelion – Numazu in the Mirage est une adaptation dans la droite ligne de l’animé dont il est issu.

Non content de reprendre les voix originales de la série, le titre s’avère également particulièrement fidèle sur le plan visuel. Le cel shading utilisé est du plus bel effet et n’est pas sans rappeler celui de productions de plus grande envergure, notamment en ce qui concerne les animations et autres petites scènes.

Excessivement généreux, les amateurs de l’animé vont facilement retrouver leur marque via des personnages respectés ; que ce soit en termes de personnalité, de dialogues ou de mimiques.

Graphiquement, le titre est une vraie claque colorée et chatoyante. Maîtrisé avec soin, le moteur ne souffre jamais d’aucun bug ni ralentissement et affiche un 30 FPS constant des plus agréables.

Mais le mieux demeure la maîtrise des éléments narratifs, véritable leçon de maîtrise pour de nombreuses autres productions ; y compris disposant de plus du budget.

Par exemple, les invocations d’alliés sont systématiquement accompagnées d’une séquence animée… qui s’avère pile assez courte pour être regardée à chaque fois sans éprouver la moindre gêne ni impression de ralentissement du rythme.

Vu la taille du studio, il est excessivement surprenant de se retrouver face à une production d’une telle qualité qui parvient sans peine à venir chatouiller les triple A vendus le double du prix ici demandé.

Points positifs

L

Une Adaptation fidèle

L

Direction artistique soignée

L

Runs stratégiques et addictifs

L

Excellents systèmes de jeux

L

une production impressionnante

points négatifs

K

Malheureusement uniquement en anglais