Développé conjointement par Slipgate Ironworks (à qui l’on doit déjà Ghostrunners) et par le jeune studio polonais 2B Games (composé de vétérans de l’industrie), Tempest Rising est un projet à suivre.

Cherchant à redorer le blason du STR « à l’ancienne », le titre s’inspire très largement de la désormais légendaire série des Command & Conquer. Peut-être même un peu trop…

Editeur(s)
3D Realms
Sortie France
Prochainement
PEGI
+16 ans
Liens Site Officiel
Support de test PC

Alerte Rouge !

Outre l’absence de localisation française, ce qui surprend au premier lancement de Tempest Rising, ce sont ses similitudes avec la série d’Electronic Arts. En effet, le jeu transpire par tous les pores l’inspiration à peine voilée de Command & Conquer.

Que ce soit dans son style graphique, l’affichage de ses menus ou même par les factions en jeu, la frontière entre hommage et plagiat est très, très fine.

Durant cette preview, j’ai pu effectuer plusieurs missions et ainsi avoir un aperçu complet des différentes spécificités du titre, bien qu’une seule et unique faction (sur deux) soit actuellement disponible.

On retrouve donc dans Tempest Rising tous les clichés usuels du genre : gestion des unités, construction de bâtiments, etc.

Ici, la gestion des ressources est primordiale pour conclure la moindre mission. Vous allez devoir extraire des minéraux, générer de l’électricité, veiller à avoir assez de place pour vos soldats et bâtir vos bases dans des zones assez vastes pour éviter les problèmes.

Les sensations en jeu sont donc dans la plus pure tradition de tous les RTS, sans la moindre petite exception.

Dans sa forme comme dans son fond, Tempest Rising semble donc être un RTS on ne peut plus classique qui ne surprend jamais. Sauf que…

Des contrôles désastreux

Dans sa tentative de vouloir reprendre les codes antiques du genre, Tempest Rising semble oublier toutes les améliorations apportées au cours de ces vingt dernières années.

C’est ainsi que le joueur se retrouve face à une maniabilité tout simplement catastrophique, ancienne, désuète et frustrante.

Analysons par exemple la sélection des unités sur le terrain. Comme dans tous les jeux du genre, un clic gauche en choisit une, maintenir ce même clic enfoncé permet de créer une zone pour en sélectionner plusieurs. Jusque-là, tout va bien.

Sauf que les développeurs ont visiblement (pour l’instant, j’insiste : le titre n’a aucune date de sortie annoncée et demeure toujours en cours de développement) oublié d’ajouter une sélection rapide des unités identiques.

Envie d’envoyer vos Scouts infiltrer une base ennemie ? C’est parfaitement possible… à condition de les sélectionner un par un pour les isoler du reste du groupe.

Besoin de positionner rapidement deux lignes de front, avec en première ligne des tanks et en arrière des tireurs de longue portée ? Bon courage lorsque vous êtes dans le feu de l’action.

Pour l’instant, les missions consistent donc à envoyer tout ce qu’on a sous la main, pêle-mêle, sans une once de stratégie… et espérer survivre. Un calvaire, bien loin de ce que propose l’intégralité de ses concurrents depuis plus de quinze ans.

Pire encore, en l’état, Tempest Rising impose le combo clavier/souris à outrance. Entendez par-là qu’une fois vos troupes sélectionnées, le clic gauche ne sert pas à les déployer (comme c’est désormais la norme) mais… à les désélectionner. Pour les faire avancer, il faut appuyer sur « X », viser l’endroit, puis faire un clic gauche.

Les actions sont donc inutilement nombreuses avant de pouvoir effectuer le moindre petit mouvement. En 2023, c’est inexcusable.

J’aime

L

C’est sympathique, les RTS…

J’aime moins

K

Maniabilité désastreuse

K

Aucune VF annoncée

K

Trop classique

K

L’« inspiration » Command & Conquer est trop prégnante

K

Bases scénaristiques insipides