Bienvenue dans un univers où les vaisseaux spatiaux tombent en panne aussi souvent que les voitures des années 80, et où vous, Wilbur, un mécanicien anthropomorphe à tête de renard, êtes la seule personne capable de remettre de l’ordre dans ce chaos galactique. Uncle Chop’s Rocket Shop, développé par Beard Envy et édité par Kasedo Games, est une simulation roguelite qui combine humour décalé, gestion du temps et mécanique spatiale complexe. Mais cette fusion de genres parvient-elle à convaincre sur Xbox Series ? Réussit-elle à rendre la réparation de vaisseaux aussi captivante que stressante ?

Un scénario drôle mais secondaire

Dans Uncle Chop’s Rocket Shop, vous incarnez Wilbur, un renard mécano employé dans un atelier spatial dirigé par Uncle Chop, un patron irascible qui ne manque pas de vous rappeler vos dettes. Chaque journée de travail consiste à diagnostiquer et réparer des vaisseaux tout en jonglant avec des délais serrés, des clients exigeants et un environnement en constante évolution.

Le contexte narratif du jeu, bien que léger, offre une toile de fond efficace pour l’action. Les interactions avec Uncle Chop et les clients, tous plus excentriques les uns que les autres, apportent une touche d’humour rafraîchissante. Bien que l’histoire ne soit pas centrale, elle soutient parfaitement le gameplay en renforçant l’ambiance absurde et immersive de cet univers.

Un gameplay complexe mais gratifiant

Le gameplay de Uncle Chop’s Rocket Shop repose sur des mécaniques de simulation de réparation, où chaque vaisseau est une énigme à résoudre. À l’aide d’outils variés, tels que des scanners, des soudeuses et des tournevis intergalactiques, vous devez diagnostiquer et réparer des modules endommagés. Chaque tâche nécessite une combinaison de réflexion rapide, d’habileté et d’organisation.

Le système de génération procédurale garantit que chaque vaisseau a ses propres défauts, qu’il s’agisse de circuits grillés, de fuites de carburant ou de systèmes de navigation défaillants. Cette diversité maintient l’intérêt du joueur tout en offrant un défi constant.

Chaque journée est structurée autour d’un temps limité, forçant le joueur à établir des priorités. Doit-on accepter un client supplémentaire pour maximiser les gains au risque de bâcler le travail, ou se concentrer sur des réparations plus longues mais plus lucratives ? Ces choix, bien que simples en apparence, ajoutent une tension agréable et une profondeur stratégique au jeu.

De plus, les tâches complexes peuvent parfois nécessiter l’intervention de plusieurs outils ou des ressources spécifiques, obligeant le joueur à gérer efficacement son inventaire et ses améliorations d’atelier.

Comme tout bon roguelite, Uncle Chop’s Rocket Shop propose un système de progression qui persiste entre les parties. Les gains accumulés permettent d’améliorer l’atelier avec de nouveaux outils, des postes de travail plus performants, ou des gadgets qui facilitent la réparation des vaisseaux les plus complexes.

En parallèle, des améliorations temporaires sous forme de « boosts » peuvent être utilisées pour simplifier certaines tâches, ajoutant une dimension tactique à la gestion des ressources.

Outre les réparations, les interactions avec les clients jouent un rôle important. Chaque personnage possède sa propre personnalité, ses exigences et ses répliques humoristiques. Certains clients reviennent régulièrement avec des problèmes spécifiques, créant une forme de lien narratif qui enrichit l’expérience.

Une direction artistique exubérante

Uncle Chop’s Rocket Shop adopte un style graphique inspiré des séries animées modernes comme Adventure Time ou Rick & Morty. Les couleurs vives, les formes exagérées et les designs de personnages anthropomorphes renforcent le ton humoristique et léger du jeu. Chaque élément visuel semble conçu pour évoquer un univers décalé mais cohérent.

Les animations des outils et des réparations, bien qu’un peu simplistes, sont suffisamment dynamiques pour maintenir l’intérêt visuel du joueur. Les détails des vaisseaux, quant à eux, offrent une touche d’authenticité à cet univers excentrique.

La bande-son de Uncle Chop’s Rocket Shop accompagne parfaitement l’action. Les morceaux dynamiques soutiennent le rythme frénétique des journées de travail, tandis que des thèmes plus calmes interviennent lors des moments de réflexion ou des interactions avec les clients.

Les effets sonores, tels que les bruits des outils, les clics des interrupteurs et les alarmes des scanners, ajoutent une couche supplémentaire d’immersion. Bien que répétitifs à long terme, ils contribuent à renforcer l’ambiance du jeu.

Avec ses nombreuses options de personnalisation et sa génération procédurale, Uncle Chop’s Rocket Shop offre une rejouabilité conséquente. Les joueurs peuvent s’investir des dizaines d’heures à perfectionner leur atelier, débloquer de nouveaux outils ou simplement explorer les possibilités infinies des réparations spatiales.

Cependant, la répétitivité inhérente au genre pourrait rebuter certains joueurs à la recherche de variété ou d’un contenu narratif plus étoffé.

J’aime

L

Un univers décalé et humoristique

L

Des mécaniques de réparation riches et variées

L

Une direction artistique unique et mémorable

L

Une progression engageante et gratifiante

J’aime moins

K

Une répétitivité pouvant lasser sur le long terme

K

Des effets sonores un peu trop récurrents