FAIRY TAIL: Dungeons est le dernier ajout à l’univers vidéoludique de Fairy Tail, une franchise déjà bien connue pour ses adaptations en jeux vidéo. Développé par le studio indépendant ginolabo et édité par Kodansha Creators’ Lab, ce jeu adopte une approche différente en mêlant des éléments de deck-building avec un gameplay roguelike, le tout dans une ambiance de dungeon crawler. Disponible à partir du 26 août 2024 sur PC via Steam, FAIRY TAIL: Dungeons promet d’offrir une expérience à la fois stratégique et immersive pour les fans de la série. Mais cette promesse est-elle tenue ?
Le jeu démarre sur une note familière pour les fans de Fairy Tail, avec Natsu Dragnir, le héros emblématique de la série, qui se retrouve privé de sa magie de feu alors qu’il s’apprête à explorer un donjon mystérieux. Accompagné par un nouveau personnage, Tabi, un chat parlant à la recherche d’un certain Arthur, Natsu doit retrouver ses pouvoirs en s’appuyant sur des cartes magiques, créées par Cana Alberona, une autre membre bien connue de la guilde Fairy Tail.
L’intrigue, bien que simple, sert de prétexte efficace pour plonger les joueurs dans un enchaînement de donjons générés aléatoirement. Chaque donjon est divisé en plusieurs salles, chacune remplie d’ennemis, de trésors, de rencontres spéciales, ou encore de marchands. La structure du jeu repose sur l’exploration méthodique, tout en surveillant attentivement la « lanterne des enfers », un mécanisme qui limite le nombre de tours que vous pouvez passer dans chaque donjon avant de devoir affronter un boss.
Le cœur de FAIRY TAIL: Dungeons réside dans son système de deck-building, qui se combine parfaitement avec la progression roguelike. Chaque personnage jouable possède un deck de départ unique, reflétant son style de combat et sa personnalité dans l’anime. Par exemple, Natsu utilise des cartes basées sur des attaques de feu puissantes, tandis que Gray Fullbuster, un autre personnage jouable, se concentre sur la défense et le contrôle grâce à sa magie de glace.
L’un des aspects les plus appréciable du jeu est la possibilité de personnaliser ces decks au fil de votre progression. Chaque victoire vous permet d’acquérir de nouvelles cartes, d’améliorer celles que vous possédez déjà, ou même de débloquer des combinaisons spéciales qui, lorsqu’elles sont utilisées ensemble, déclenchent des effets dévastateurs en combat. Cette dimension stratégique est renforcée par la nécessité de s’adapter en permanence aux défis présentés par les donjons, qui sont eux-mêmes générés de manière procédurale.
Cependant, cette richesse stratégique a un coût. Le jeu peut parfois devenir trop complexe, surtout pour les joueurs qui se concentrent principalement sur un seul personnage. Pour progresser, il est nécessaire de jouer avec plusieurs personnages et de réajuster constamment leurs decks. Cette exigence est parfois frustrante, notamment lorsque vous devez retourner dans des donjons précédemment explorés avec un nouveau personnage pour débloquer de nouvelles zones ou pour obtenir des cartes spécifiques.
Visuellement, FAIRY TAIL: Dungeons adopte un style pixel art qui tranche avec les graphismes plus traditionnels des précédents jeux de la licence. Ce choix artistique n’en est pas moins efficace : les animations sont fluides, les attaques magiques sont bien représentées, et chaque personnage est immédiatement reconnaissable, malgré la simplification graphique.
Les développeurs ont manifestement mis beaucoup de soin dans la représentation des personnages et de leurs attaques, avec des animations qui capturent fidèlement l’essence des combats de l’anime. Les décors des donjons, bien que répétitifs par moments, sont suffisamment variés pour maintenir l’intérêt du joueur au fil des heures de jeu.