Développé par Ludic Studios et publié par QubicGames, Akane est un jeu d’action frénétique et stylisé qui plonge les joueurs dans une arène où la survie ne dépend que de vos compétences au katana et à l’arme à feu. Sorti sur Nintendo Switch le 17 mai 2019, ce titre indépendant fait mouche par son esthétique cyberpunk, sa bande-son électrisante et son gameplay addictif. Mais au-delà de cette première impression, Akane parvient-il à maintenir son intérêt ?
Un gameplay simple mais efficace
Akane vous place dans une arène où vous devez affronter des vagues infinies de Yakuza. Le principe est simple : chaque ennemi, y compris vous-même, peut être éliminé en un seul coup. Cette mécanique de « one-hit kill » rend chaque mouvement crucial, transformant chaque affrontement en un ballet mortel où la moindre erreur se paie cash.
Le jeu incorpore également une gestion de l’endurance, qui vous oblige à alterner entre coups de katana, tirs de pistolet et esquives pour maintenir votre combo en vie. Deux capacités spéciales, le « Dragon Slash » et le « Dragon Slayer », permettent de nettoyer l’écran d’ennemis, mais leur utilisation nécessite une gestion judicieuse de vos ressources. Le résultat est un gameplay à la fois simple à prendre en main et difficile à maîtriser, qui devient rapidement addictif.
Malgré ses qualités indéniables, Akane souffre d’un manque de variété. L’action se déroule toujours dans la même arène, et bien que l’on puisse débloquer de nouvelles armes, équipements et capacités en accomplissant des défis, la répétitivité finit par s’installer. Le jeu aurait bénéficié de plus de diversité dans les environnements ou les ennemis pour maintenir l’intérêt sur la durée. Ce défaut est d’autant plus regrettable que le gameplay de base est extrêmement solide et qu’il aurait pu être étoffé pour offrir une expérience plus riche.
Une esthétique cyberpunk captivante
Le style visuel d’Akane est l’un de ses points forts. Le jeu adopte un pixel art soigné, qui se marie parfaitement avec son ambiance cyberpunk. Les néons vifs contrastent avec le sang qui éclabousse l’arène, créant une atmosphère aussi stylisée que brutale. Le tout est soutenu par une bande-son électrisante qui mélange dubstep, synthwave et des influences asiatiques, rendant chaque combat encore plus intense. La musique ne se contente pas d’accompagner l’action, elle la sublime, transformant chaque affrontement en une danse mortelle.
